Chirurgie nerveuse

La greffe nerveuse doit être quantitativement importante. les greffons sont posés au contact des racines de manière à recréer une cartographie en favorisant certains éléments d’aval : les nerfs sus –scapulaires, grand dentelé , et musculo- cutané . il semble logique de favoriser les racines innervant les muscles qui récupèrent le plus lentement : supination de la main et de l’avant-bras, rotation externe de l’épaule , flexum du coude . les autres branches ne doivent pas pour autant être abandonnées , la quantité de greffons disponibles est réduite .

Le problème de choix entre les racines à greffer reste le point clé de l’acte opératoire.

La suture obéit aux impératifs des techniques de microchirurgie nerveuse classique.

        Racine avulsée :il n’ya pas de possibilités de greffe vu l’absence de moignon proximal.

On peut alors proposer de la partie discale du plexus par anastomose avec des nerfs de voisinage (nerfs intercostaux, nerf spinal). Ces techniques sont cependant , contrairement à la chirurgie du plexus brachial de l’adulte , rarement employées dans la réparation des paralysies obstétricales du plexus brachial, tout au moins chez le nouveau-né l’immobilisation post –opératoire (du rachi cervical et de l’épaule) est impérative pendant un mois afin d’éviter tout mouvement de latéro- flexion ,en particulier dans le sens opposé au coté opéré .

Les suites opératoires sont en règle simples, la rééducation sera commencée au premier mois et poursuivie et pendant 2 ans.

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